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Classes lexico-grammaticales





n Dans le système de toute langue on trouve des classes lexico-grammaticales, appelées parties du discours. Ces classes, contenant les unités nominatives autonomes avec l’ensemble de leurs formes, s’opposent l’une à l’autre aussi bien par la notion lexicale, la forme et la fonction syntaxique de leurs unités que par les moyens de la formation de ces dernières.

n Les classes lexico-grammaticales appartiennent aux éléments primaires des langues, mais le caractère de leurs parties composantes (unités nominatives autonomes et leurs formes) peut être bien différent. Ce sont surtout les formes qui diffèrent et qui présentent l’élément typologique le plus important dans le domaine de la grammaire.

 

Selon les indices sémantiques, formels, fonctionnels et selon la manière de la présentation des éléments de la réalité, on distingue les classes principales des unités nominatives suivantes: 10 les substantifs qui servent à nommer les objets de la substance et d’autres réalités conçus comme des objets; 20 les verbes qui expriment les processus; 30 les noms de nombre qui marquent la quantité des objets; 40 les adjectifs qualifiant les objets et 50 les adverbes qui caractérisent les processus.

Outre les unités de nomination directe les langues disposent des unités de nomination intermédiaire. Ce sont les pronoms qui marquent les éléments de la réalité en remplaçant les unités des classes principales et les interjections, situées entre les unités de nomination et celles de communication.

Les unités qui ne sont pas à négliger ce sont les mots-outils: les articles, les particules différentes, les auxiliaires, etc.

Les mots-outils abondent en français, où ils forment une grande quantité de connexions figées. Ils remplacent ainsi les flexions, tombées en caducité, et complètent les affixes insuffisamment actifs (cf.: je parle – говор ю (r); la rue – улиц а (r); plus fort – мацн ейш ы (b); se mettre à chanter – за петь (r); se laver – мыть ся (r)).

En somme, les mots-outils français sont plus nombreux, plus variés et plus actifs que les unités correspondantes des langues russe et biélorusse. Ces particularités du système grammatical français déterminent son caractère analytique et l’opposent aux systèmes russe et biélorusse, synthétiques au fond.

Les limites des classes ne sont pas infranchissables. La transition des unités d’une classe à une autre aussi bien que l’emploi des mêmes unités dans deux classes différentes sont assez fréquents surtout dans la langue française, où les indices des classes sont moins marqués qu’en russe et en biélorusse à cause de la dégradation de la désinence et de l’affixation moins active que dans les langues slaves.

En français la transition la plus facile est celle à la classe des substantifs. Il suffit d’ajouter un article à n’importe quel mot pour le transformer en substantif. Il est tout clair qu’une grande quantité de formations pareilles semblent artificielles, pourtant il y a des cas assez fréquents, où cette transformation forme des unités bien répandues en français moderne, p.ex.: un souper, un lever, un levant, un rouge, un bien, un va, un pf. Ni le russe, ni le biélorusse n’ont pas un procédé de transition si actif.

SUBSTANTIF
Tous les substantifs sont unis par trois traits de distinction suivants:

1) la notion de la substance (êtres, choses, aussi bien qu’actions, états, qualités, rapports, conçus comme les objets);

2) les formes de leurs catégories grammaticales dont l’ensemble n’est propre qu’à cette classe;

3) les fonctions dans la proposition.

Dans les systèmes des substantifs français, russe et biélorusse la répartition des catégories grammaticales est la suivante.

Les catégories principales, communes à toutes les langues comparées, sont celles du genre et du nombre. Le français possède encore deux catégories du premier ordre dans son système, celles de la détermination et du partitif.


Le russe et le biélorusse n’en ont qu’une, catégorie du cas. D’autres catégories sont de second rang dans le système de ces langues.

Fonctions des substantifs. Les fonctions des substantifs dans la structure de la proposition ont aussi une importance bien différente. Il y a des fonctions primordiales qui appartiennent de préférence aux substantifs, ce sont: le sujet, l’apposition, le complément de concomitance, le complément direct et indirect. Les fonctions des compléments circonstanciels, du complément de nom et de la partie nominale du prédicat (plutôt la connexion verbe copulatif +nom) sont de la deuxième importance, car le substantif remplace à ces positions les adjectifs et les adverbes.

GENRE

En français l’opposition du genre est bilatérale (masculin – féminin), en russe et en biélorusse elle est trilatérale (masculin - féminin – neutre). Cette catégorie n’est liée avec les éléments de la réalité que dans l’ensemble des substantifs qui marquent les êtres.

Le masculin et le féminin correspondent à deux sexes dans toutes les trois langues (le fermier – la fermière; ученик – ученица(r);настаўник – настаўница(b) et le neutre exprime en biélorusse les petits des êtres (дзiця,кацяня,кураня,цяля,шчаня ( mais: шчанок). Il y a tout de même certaines exceptions. En russe et en biélorusse on trouve les unités ambigènes (russe – бедняга,кутила,калека, неряха, сирота; biélorusse -- гуляка, задзiра, няўдалiца, п’янiца, тупiца et d’autres).

Le français possède quelques substantifs du féminin qui marquent les hommes (une ordonnance, une recrue, une sentinelle, une estafette), et au contraire (un laideron, un cendrillon, un mannequin).

Le genre des substantifs exprimant objets, matières, actions et d’autres n’est qu’un phénomène de la forme nominale et son rapport avec un tel ou un autre substantif n’est pas motivé.

Ainsi en russe les substantifs боль, вуаль, калоша, дробь, медаль, насыпь, пыль, собака, степь, тень, шинель sont au féminin et les substantifs avec les même racines et la même notion lexicale en biélorusse боль, вуаль, галош, дроб, медаль, насып, пыл, сабака, стэп, цень, шынель sont au masculin.

En français on trouve parmi les substantifs qui marquent les objets inanimés certaines unités ambigènes: amour, délice, orgue qui sont au masculin au singulier et au féminin au pluriel.

Le genre des substantifs français et slaves qui expriment la même notion lexicale peut être: 1)opposé: la maison – дом (r, b), la cour – двор(r, b), le nuage – туча(r) – хмара (b), le fleuve – река (r) - рака (b);


2) différent dans chaque langue: la proposition – предложение (r) – сказ (b); le même: la rue – улица (r) – вулiца (b), la parole – речь (r) – прамова (b).

Le procédé essentiel de l’expression du genre, c’est la forme des articles - la terminaison de l’article défini au singulier

(e – a): le parc – la maison, et l’alternance dans l’article indéfini à la même forme: un [] parc - une [yn] maison. Ainsi deux éléments typologiques constituent le procédé principal dans chaque cas – un bloc de l’élément à flexion et à isolation et celui de l’élément à alternance et à isolation.

Dans le cas de l’article défini l’élément à flexion joue le rôle primordial. Quand l’élision l’élimine, l’unité nominale perd la possibilité d’exprimer le genre (l’élève, un élève –une élève; l’été - un été; l’unité - une unité).

Ainsi le procédé essentiel de l’expression du genre en russe et en biélorusse est un seul élément typologique, celui à flexion.

L’ensemble des procédés accessoires se compose d’une grande quantité de suffixes (qui accomplissent la fonction essentielle de la formation des substantifs): студент – студент к а, учитель – учитель ниц а, вор – вор овк а, продавец – продав щиц а,сбор ищ е, зрел ищ е, свой ств о друг – п о друга) (r),сусед – сусед к а, сябр – сяброў к а, настаўн – настаўн iца, iрж ышч а, шэф ств а (b) et d’autres.

Les trois langues ont aussi des oppositions supplétives: un coq – une poule, un oncle – une tante, un frère – une soeur; баран – овца, селезень – утка, брат – сестра (r); дзед – баба, дзядзька – цётка, певень – курыца. C’est le cas où l’opposition du genre exprime toujours la différence du sexe.

On trouve une grande quantité de substantifs exprimant la profession ou l’agent actif de l’action qui ne sont qu’au masculin: un architecte, un assassin, un défenseur, un juge, un marin, un notaire, un professeur, un sauveur, un témoin, etc.; архитектор, врач, нотариус, парторг, геолог, свидетель, судья, убийца, etc. (r); абаронца, iнжынер, крытык, кiраўнiк, матэматык, страхагент, etc .(b).

Les trois langues ont aussi des oppositions supplétives: un coq – une poule, un oncle – une tante, un frère – une soeur; баран – овца, селезень – утка, брат – сестра (r); дзед – баба, дзядзька – цётка, певень – курыца. C’est le cas où l’opposition du genre exprime toujours la différence du sexe.

Si le déterminatif remplace les articles, sa forme exprime le nombre à la manière des articles définis:


 
 
ce
(cet)
cette
ces
mon

En russe et en biélorusse le procédé principal de l’expression du nombre n’a qu’un seul élément typologique, celui à flexion: стол (стола) – столы, парта – парты, поле – поля(r); вучань (вучня) – вучнi, рука – рукi, вакно – вокны(b).

Fonction. L’opposition du nombre singulier – pluriel n’est employée régulièrement qu’avec les noms nombrables. Les noms non nombrables s’emploient dans la plupart des cas dans les langues comparées au singulier, à la forme non marquée de l’opposition (une eau, une douleur, une glaise; грязь, глина, грусть, жидкость, нефть(r); снег, злосць, нафта, пясок(b). Le pluriel de ces mots est rare (des dépens, des frais, des nouilles, des ténèbres; духи, макароны, щи(r); ачысткi, дрожжы, дровы, памыi(b).

La forme du pluriel peut aussi exprimer la notion du pluriel et du singulier: des armoiries, des fiançailles, des lunettes, des pourparlers, des vêpres; брюки, ножницы, часы, щипцы(r); акуляры, вароты, вiлкi,цымбалы(b).

Ce phénomène est déterminé par les facteurs historiques des langues et non pas par la nature des éléments de la réalité que les substantifs expriment. C’est pourquoi la forme des noms de la même sémantique peut être différente: un potage – щи (r) – капуста(b); une crême – сливки(r) – вяршкi (b); des armoiries – герб (r) – герб(b).

De même que les procédés du genre, les procédés du nombre servent parfois à exprimer les oppositions des notions lexicales: un ciseau – des ciseaux, un échec - des échecs, une lunette – des lunettes, une malice – des malices, une manière – des manières; очко – очки, выбор – выборы, клещ - клещи, счет – счеты, час – часы(r); род – роды, збор – зборы, адыход – адыходы, бацька – бацькi, дух – духi(b).







Date: 2015-08-15; view: 621; Нарушение авторских прав



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