Выберите в каждом задании утверждение, соответствующее содержанию текста. Заполните следующую таблицу

Цифра в первой строке таблицы обозначает номер задания. Внесите показатель [а), b), c), d)] правильного по Вашему мнению варианта утверждения во вторую строчку таблицы:

VA VOIR MAMAN, PAPA TRAVAILLE?

«Va voir maman, papa travaille!»

Agnès est d'accord. Elle comprend son mari. Papa gagne la vie de sa petite famille. Il ne faut pas le déranger. Si on le dérange il est de mauvaise humeur. C'est maman qui s'occupe des enfants. C'est maman qui règle tous les problèmes domestiques,

Agnès pense qu'il a raison. Seulement voilà, maman travaille aussi. Elle gagne moins pour le moment, mais elle travaille avec acharnement. Elle non plus ne peut pas passer tout son temps à s’occuper de Jérôme. Elle aussi doit avoir le droit de dire: «Va voir papa, maman travaille! Mais que va devenir le petit Jérôme, si son père et sa mère le rejette tour à tour? «Eh bien, c'est simple! disent les gens qui n’ont pas d'enfants - il va jouer tout seul.» Les gens qui n'ont pas d’enfants pensent que les petits garçons font sagement de la peinture sur un cahier sans penser aux fresques murales, qu'ils s’amusent avec des avions et des revolvers insonorisés, qu'ils jouent les Tarzan silencieux devant des lions muets.

Mais Jérôme n'est pas un enfant imaginaire. C'est un enfant vrai qui n'aime pas beaucoup le silence. Ni la solitude. Agnès se rappelle qu'elle a acheté un nouvel album de coloriages il y a trois jours.

- Si tu veux, maman va t'installer à côté d'elle et tu vas faire les coloriages que maman t'a achetés, propose Agnès.

– J'ai fini mes coloriages ce matin.

– Et tes voitures? Tu ne veux plus jouer avec tes voitures?

– Non, je veux aller au Jardin d'Acclimatation.

– Sois sage, mon chéri! Je ne peux pas sortir, je dois travailler.

– Pourquoi?

– Je te l'ai déjà expliqué. Toutes les grandes personnes travaillent. Mais, attends! maman va trouver une solution. N'aie pas peur!

Trouver une solution, pour Agnès, c'est trouver quelqu'un pour s'occuper de Jérôme. Elle a l'idée d'appeler Marianne, sa soeur, mère de cinq enfants. Elle espère que Marianne va l’aider.

- Allô! Marianne? C'est Agnès. Je ne te dérange pas?

- Pas du tout, je suis en train de lire.

- Mais comment peux-tu avoir le temps de lire avec cinq enfants?

- Question d'organisation. Mes deux grandes sont parties en pique-nique pour la journée avec des amies. Mes deux moyens sont allés au Bois avec leur père, leur chien et leur ballon, et ma petite est au lit avec une rougeole. Jérôme n'a pas eu la rougeole?

- Non.

- Tant mieux! Mais pourquoi me téléphones-tu?

- Pour rien... pour avoir de tes nouvelles.

Agnès se demande pourquoi elle est si différente de sa sœur: plus stressée, moins organisée.
Côté Marianne: cinq enfants, une femme de ménage six heures par semaine, un chien, un salaire... et jamais de problèmes!

Côté Agnès: un enfant, une femme de ménage cinq jours par semaine, un poisson rouge, deux salaires... et plein de problèmes!

– Qu'est-ce qu'on va faire, maman? Jérôme la regarde avec confiance.

– Mets ton manteau, chéri, on va au Jardin d'Acclimatation!

Choisissez la bonne réponse.

1. La famille d'Agnès se compose de

a) trois personnes.

b) quatre personnes.

c) cinq personnes.

2. Le mari d'Agnès croit que

a) la femme a aussi le droit de travailler.

b) c'est la femme qui doit régler tous les problèmes domestiques.

c) c'est la femme de ménage qui doit s'occuper des enfants.

3. Agnès est

a) la mère du petit Jérôme.

b) la mère de cinq enfants.

c) la mère de la petite fille qui a une rougeole.

4. Agnès

a) est très occupée.

b) n’a rien à faire.

c) ne travaille pas.

5. Les gens qui n'ont pas d'enfants croient que

a) les enfants doivent jouer sans faire de bruit.

b) les enfants doivent aller au jardin d'Acclimatation le dimanche.

c) les petits garçons font sagement des fresques murales.

6. Jérôme veut

a) faire les coloriages.

b) jouer avec ses voitures.

c) aller au jardin d'Acclimatation.

7. Jérôme, avec sa maman, va

a) voir sa tante.

b) au jardin d'Acclimatation.

c) promener leur chien.

d) acheter un poisson rouge.

8. Marianne est

a) la sœur d’ Agnès.

b) la grand- mère de Jérôme.

c) la femme de ménage qui vient chaque jour.

9. Marianne ne peut pas s'occuper de Jérôme parce qu’

a) elle a déjà cinq enfants.

b) elle a une rougeole.

c) elle garde sa fille qui est malade.

10. Est-ce que les deux soeurs se ressemblent?

a) Elles se ressemblent beaucoup.

b) Elles ne se ressemblent pas du tout, Marianne est plus calme.

c) Elles sont très différentes, Marianne est plus stressée.

Ключи

Задание 2. Прочитайте текст и выполните задания.

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Globish, le dépanneur d'anglais

A tous ceux qui, à leur travail, redoutent une réunion ou un rendez-vous en anglais, voici le globish, forme décomplexée de l'anglo-saxon à parler sans crainte. Ce dialecte mondialisé est fait de 1500 mots de vocabulaire et permet de communiquer partout dans le monde. Son plus dévoué défenseur est un ancien vice-président d'IBM, Jean-Paul Nerrière. Grand patron globe-trotteur, ce centralien a décidé au cours de sa vie professionnelle d'enterrer son complexe «considérable» de ne pas maîtriser l'anglais d'Oxford — il garde le souvenir cuisant d'un professeur de Centrale lui reprochant de baragouiner un «anglais de portier d'hôtel». «Je me suis dit qu'il n' y avait pas de raison que cela m'empêche de faire carrière.» Jean-Paul Nerrière a donc réappris l'anglais tout seul, lissant son «accent effroyable», maîtrisant grammaire et vocabulaire. Il est devenu vice-président d'IBM Europe et USA. En maîtrisant un anglais compréhensible par tous. «Si vous parlez comme les Américains, dit-il, vous serez aussi mal compris qu'eux. Il ne faut pas oublier que 88% des habitants de la planète ne sont pas anglophones.» Il affirme même que les Américains sont «handicapés» car ils parlent une langue pétrie d'expressions idiomatiques que personne ou presque ne comprend...

Dans un livre, Parlez globish, l'ancien grand patron, aujourd'hui à la retraite, milite contre la dictature de l'anglais parfait. Son Parlez globish est une sorte de manuel, avec tests et lexiques, où sont déclinés astuces et conseils. Règle numéro 1: pas la peine d'exceller dans la langue de Mickey, il suffit de parler un anglais limité à 1500 mots pour se faire comprendre dans n'importe quelle ville de la planète. Ajouter le vocabulaire spécifique de son milieu professionnel, puis travailler son accent pour être compris, non admiré. «Le but, écrit l'auteur, ce n'est pas l'élégance, ce n'est pas la conformité, ce n'est pas la qualité, c'est l'efficacité prosaïque.» Le globish se parle lentement, en articulant le mieux possible. Les phrases sont courtes, répétées, dénuées d'expressions imagées, d'humour ou d'expressions idiomatiques, trop difficiles à retenir. En conséquence, le globish se parle à grands renforts de périphrases, surtout quand manque un mot de vocabulaire. «Il y a un risque d'approximations», reconnaît Jean-Paul Nerrière. Mais il peut être compensé par d'autres techniques: parler avec les mains, le corps, tout ce qui aide à la communication. «Il n'y a pas de globish spécifique dans l'entreprise», précise l'expert. Le vocabulaire est le même que celui de la vie courante. Tout est bon pour faire des affaires. Partout dans le monde.

D’après Cécile Daumas. Libération

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